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Seconde partie du CHALLENGE n° 329 sur le site
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HOMMAGES
Après un poème sur une pensée de Jean D'ORMESSON,
Le second HOMMAGE va à Johnny Hallyday par le biais d'une de ses plus belles chansons, "Je te promets".
( https://pixabay.com/fr/aladin-pays-des-merveilles-magie-2368384)
Si l'existence était derrière tes promesses,
Le parfum d'une fleur serait-il irréel ?
J'attache en un bouquet les mots que tu confesses,
Mais leur éclat naissant demeure impersonnel !
S'il suffisait hélas d'écouter tes paroles,
Pour croire que la vie est un fruit doucereux
Dont la teinte de rose explose en auréoles,
Et vient dissimuler les empreintes de bleus.
Si caché dans le flou d’impertinente fable,
J'avais vu le désert qui recouvrait ton cœur,
En entendant l'écho de ce vent qui m'accable,
Au fond de l’oasis, toi seul reste vainqueur.
Souvent tu me parlais d'un Paradis sur terre,
Trop souvent tu contais ce bonheur qui sourit,
Faut-il croire au mensonge espérant faire taire
Ce besoin d'être mieux qui dévore l'esprit ?
Il m'a fallu du temps pour sortir de l'impasse
Et comprendre que rien ne pouvait m'arriver ;
La plus belle promesse étant l'état de grâce,
Que nul ne doit tenir tant elle fait rêver.
IMPARFAITLIBRE
25 décembre 2017
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CHALLENGE n° 329
HOMMAGE à Jean D'ORMESSON à travers l'une de ses pensées philosophiques
“Il y a des jours, des mois, des années interminables
où il ne se passe presque rien.
Il y a des minutes et des secondes
qui contiennent tout un monde.”
Jean d'ORMESSON
L'aurore est à la nuit le signe d'un toujours
Où le rouge et le noir se suivent, se complètent,
Sans jamais inverser cet ordre que reflètent
Les soirs devenus jours sous un linceul velours,
Et demain se confond aux chemins de l'attente,
Interminable espoir sorti de sa torpeur
Pour guider les hier vers l'amère saveur
De naître sans connaître une vie exaltante.
Debout sur les lambeaux d'un passé, d'un futur,
Je scrute un tourbillon de lignes parallèles,
Invisible miroir abritant sous ses ailes
Les reflets de l'ailleurs loin du délire impur.
Alors pourquoi vouloir bousculer cette osmose
Sur le perron d'un tout où rien ne nous surprend !
Je me retourne en vain cherchant ce différend
Qui pourrait m’inciter à croire en autre chose ;
Quand enfin résigner j'abandonne ma peur,
L'incroyable mirage explose sur le monde
Et mon émoi comprend, le temps d'une seconde,
Que face à l'horizon existe le bonheur.
IMPARFAITLIBRE
22 décembre 2017
22 commentaires
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