•  

     

  • -85 Les Quatre Eléments de la Vie

    Photo : https://pixabay.com/fr/photos/terre-feu-l-eau-monde-fr%c3%a9gates-2635273/

     

    L'Air, Le Feu, L'Eau, la Terre

     

     

    L'existence absolue est comme cette valse,

    Quatre temps, quatre sens ou bien quatre fragments,

    Qui jouent cette musique avec des errements,

    Sur lesquels chacun vit, sur lesquels chacun danse.

     

    Il était ce soupir, cette brise subtile,

    Comme un air trop léger, un souffle vaporeux,

    Qui vole dans un ciel sous des courants fiévreux

    Et dont elle estimait l'apparence inutile.

     

    Doucement il rejoint le feu qui la ravage ;

    Je ne vous parle pas de ce feu sans chaleur

    Qui consume les bouts d'un brin ensorceleur,

    Mais du feu qui conduit tout droit à l'esclavage.

     

    A deux ils vont enfin vers la source d'eau pure,

    Pour étancher la soif d'un besoin persistant ;

    Ensemble dans les flots, ils puisent cet instant,

    Où se baignent les cœurs rongés par la froidure.

     

    Tous unis dans l'effort ils cultivent la terre ;

    Ils retournent le sol à grands coups de soupçons,

    En espérant alors que naissent les frissons,

    Sous le grain de la peau la vie est un mystère.

     

     

     

    (Droits d'auteur réservés)

    Tombe La Nuit

    08 avril 2022


    6 commentaires
  •  -Le Chemin De La Haine

     Photo :

     https://pixabay.com/fr/photos/effrayant-fantomatique-d%c3%a9c%c3%a8s-486320/

     

    LE CHEMIN DE LA HAINE

     

    Quand le goût de la haine empoisonne les fruits

    Et laisse ruisseler un jus noir d'amertume,

    Inondant de bassesse un cerveau qu'on enfume,

    Sur le chemin boueux des mensonges gratuits.

     

    Quand l'idéal revêt ses loques de mépris

    Et que les monstres rient des douleurs qu'ils infligent,

    Comment espèrent-ils que des amours érigent

    Un tombeau de pardon sur ce fiel incompris.

     

    Quand les ombres du mal emportent les douleurs,

    Il reste en leur sillage un relent de cynisme

    Où se mêlent son « je » et son égocentrisme,

    Comme un marquage au fer qui ravive les pleurs.

     

    Au-delà de la mort, au-delà d'un après,

    Lorsque plane dans l'air une ultime promesse,

    Qui dore le blason de celui qui nous blesse,

    On comprend vite alors que tout est fait exprès.

     

    Malgré le lien rompu dans la tête et le cœur,

    Il reste en souvenir la trace indélébile,

    De la perversité sous la torture habile,

    De ce couple méchant, jaloux et destructeur.

     

     

    (Droits d'auteur réservés)

    IMPARFAIT/TOMBE LA NUIT

    07 Mars 2022

     

     

     


    4 commentaires
  • - Eu Que Tombe La Nuit

     

    Et que Tombe la Nuit,

     

    Et que tombe la nuit sur mes frêles épaules,

    Le temps d'un abandon couvert d'un voile d'or,

    Et que sonne le glas d'interminables rôles,

    Demain n'existe plus il change de décor.

     

    Le manque de ces riens, qui pourtant sont beaucoup,

    Laissera dans le vent un parfum immuable,

    Tel celui d'un foulard détaché d'un long cou

    Qui vient se déposer sur un vide insondable.

     

    Comment ou bien pourquoi restent sans importance,

    Puisque seule l'absence étouffe l'horizon

    D'un ici, d'un ailleurs, d'un lointain où commence

    Un monde de silence, un monde sans raison.

     

    Et je crie, et j'ai peur, et je tremble d'effroi

    Quand le tain du miroir disparaît sous la brume

    Et renaît en cristaux de givre dans le froid,

    Enfermant à jamais l'esprit qui se consume...

     

     

     

    Imparfait//Tombe La Nuit

    (Droits d'auteur Réservés)

    09/12/2021

     

     

    Copyright HT0R27


    2 commentaires
  •  

     

     

    Mon esprit vagabond se balade souvent

    Au milieu des sous-bois ; Dévalant les allées,

    Il enjambe les troncs, les branches envolées,

    Puis se laisse envahir par la froideur du vent.


    Il écoute l'automne embaumer les forêts

    Des restes d'une vie aux brumes chuchoteuses,

    Où les pommes de pin, sous des mousses douteuses,

    Empoisonnent ce lieu qui grouille de secrets.

     

    Ici c'est une souche, invisible trou noir,

    Qui cache un assassin, une terrible bête !

    Et là le filament d'une dentelle guette

    L'insecte qui s'égare au centre d'un mouroir.

     

    Alors un goût amer souille mon cœur hagard

    Voilant de souvenirs l'errance qui désarme ;

    Soudain, sans le vouloir, j'abandonne une larme

    Quand les maux d'un hier embrument mon regard.

     

     IMPARFAITlibre

    (droits d'auteur réservés Merci)


    7 commentaires
  • HAÏKU      "LE TEMPS"

     

    HAIKU

     

    LE TEMPS

     

    Écoute le temps,

    Qui nous revient en écho,

    Boomerang d'hier !

     

    Écoute le temps,

    Qui nous revient en écho,

    Esprit d'aujourd'hui ?

     

    Écoute le temps,

    Qui nous revient en écho,

    Murmurant « demain »...

     

    (Pour ne jamais rien oublier d'hier, d'aujourd'hui et de demain)

     

    IMPARFAITlibre

    28 octobre 2019


  •  

    Challenge N°331 Ecrire en chanson

    Sur une idée de Morganne, voici le nouveau challenge de ce début d'année 2018:

    Ecrire à partir d'une chanson

     J'ai plus ou moins retravaillé une BALLADE écrite en 2011 sur l'idée de la chanson « PUISQUE » de Mylène FARMER.

    pour écouter la chanson, recopiez le lien : https://www.youtube.com/watch?v=EEM6OwLI-0k

    J'ai modifié quelques vers et quelques rimes mais je n'ai pas touché à la césure des vers qui est à 5/5 et qui devrait être à 4/6.

    (J'apporte cette précision dans le cas ou des puristes liraient cette ballade, en ce bas monde rien n'est parfait!!!!)

    Autre précision : Les VERS de cette ballade sont de MOI, ils ne sont pas le texte de la chanson!!!!!

     -80 Puisque

    https://pixabay.com/fr/photos/?hp=&image_type=&cat=&min_width=&min_height=&q=vol+de+corbeau&order

     

    Puisque cette vie est sans importance

    N’ayez de chagrin près de mon tombeau, 

    Je n’existe plus et pourtant j'avance

    Dans l'obscurité d'un vol de corbeau

    Cachant mes regrets au fond d'un jabot.

    Seul le vent comprend l'ultime raison

    Qui me pousse vers ce bel horizon

    Où disparaîtront les sombres bélandres ;

    J'arrive sans peur dans cette maison

    Si je dois nourrir le sol de mes cendres.


    Puisque la pensée est la délivrance,

    Qui fait la grandeur d'un rêve nabot.

    Elle est son esprit et sa renaissance

    Rayant du futur le dernier lambeau

    D'un être amoureux devenu robot.

     Son appel jaillit telle une oraison,

    Diluant les murs de fausse prison

    sur laquelle meurt l'écho des esclandres.

    Alors dans ma voix plus de trahison

    Si je dois nourrir ce sol de mes cendres.

     

    Puisque le trépas est l'unique absence

    Éclairant le ciel d'éternel flambeau ;

    Il est l'incendie au flou qui nuance

    Tous les cauchemars d'un monde ribaud,

    Pour que dans la nuit l'Univers soit beau.

    Enfin au matin une eau sans poison,

    Lavera les fruits de la guérison

    Et fera germer de nouveaux cœurs tendres.

    Le bonheur sera vert comme un gazon

    Si je dois nourrir le sol de mes cendres.

     

    Prince de l’oubli que la floraison

    Devienne l'éveil brisant la cloison,

    Libérant ainsi les tristes méandres.

    Que de notre amour croît une saison

    Si je dois nourrir le sol de mes cendres. 



    (Droits d’auteur réservés) 

    IMPARFAITLIBRE 
    (14 Janvier 2018)

     

    Copyright HT0R27


    31 commentaires
  •  

    http://psyche-d-ames.eklablog.com 

     CHALLENGE n° 330

     

    - Papillons

    (photo personnelle MORO SPHINX ou PAPILLON COLIBRI sur mon arbre à papillons)

     

    Avec leurs ailes d'or aux brillantes couleurs

    Ils sont, tel un vitrail de belle cathédrale,

    Ces moments de magie, irréels enjôleurs

    Qui descendent du ciel et volent en spirale.

     

    Au-dessus du rosier, ils frôlent du regard

    Le jaune cotonneux du pollen qui s'étale,

    Ils choisissent enfin, mais jamais par hasard,

    Le premier rendez-vous en cette heure idéale.

     

    Puis, délicatement, sur ses boutons fleuris

    perle le nectar de brumes matinales,

    Ils viennent s'enivrer, comme des colibris,

    Attendant que le soir referme leurs pétales.

     

    Emportés dans les airs par des vents éperdus,

    Caressant les lueurs d'un soleil qui s'installe,

    Pareil à des pantins que des fils suspendus

    Font vibrer en tout sens quand souffle une rafale.

     

    Alors que dans la nuit la lumière des cieux

    Aveugle ces mortels, pour que chacun s'empale,

    Sur des rayons de lune aux éclats précieux

    Faisant du papillon un songe qui s'exhale.

     

     

    IMPARFAITLIBRE

    03 JANVIER 2018

    Copyright HT0R27


    41 commentaires
  •  

    http://psyche-d-ames.eklablog.com 

     CHALLENGE n° 330

    Ecrire un poème en utilisant un minimum de 10 mots de la liste de MORGANNE

    Belle – Bouton – Brillant – Brume – Caresse – Chatouiller - Conte

    Cotonneuse – Couverture – Cristaux – Devenue – Donner - Douillette

    Enchanteresse – Endormie – Envelopper – Envie – Etincelante - Etres

    Fées – Feux – Fleurs – Gisement – Lever – Lumière – Magique - Matin

    Matinale – Mille – Milliers – Monde – Mortel – Multitude - Pays

    Paysage – Perlait – Pétale – Petit – Pierres – Plus – Précieuse - Premier

    Presque – Rayon – Ressembler – Rosée – Semblait – Séparer - Simple

    Soleil – Somnolent – Telle – Vallée - Venir

     

    - Décembre

    (Photo personnelle, les restes d'un rosier de ma cour sous la neige de décembre 2017)

     

    Sur un débris de fleur la neige a déposé

    Des cristaux étoilés reflétant la lumière

    D'un soleil radieux qui réchauffe la terre,

    Et fait fondre le gel du sol ankylosé.

     

    Des gouttelettes d'or s'échappent doucement

    Des amas cotonneux recouvrant les pétales,

    Comme de blancs chapeaux sur des têtes royales,

    Puis glissent sur la tige en grains de diamant.

     

    Décembre voit mourir les dernières douleurs

    De ces restes fanés que le blizzard ravage,

    Entraînant avec lui la fin d'un paysage

    Où brillaient des éclats de multiples couleurs.

     

    La nature se tait sous un froid matinal,

    Fossilisant le cœur de la belle endormie

    Que rien n'éveillera pas même l'alchimie

    Des rayons flamboyants d'un trésor hivernal.

     

     

    IMPARFAITLIBRE

    29 décembre 2017

     

    Copyright HT0R27


    26 commentaires
  • Seconde partie du CHALLENGE n° 329  sur le site 

    http://psyche-d-ames.eklablog.com/

    HOMMAGES

    Après un poème sur une pensée de Jean D'ORMESSON,

    Le second HOMMAGE va à  Johnny Hallyday par le biais d'une de ses plus belles chansons, "Je te promets".

     

    PROMESSES...

     

    ( https://pixabay.com/fr/aladin-pays-des-merveilles-magie-2368384)

     

    Si l'existence était derrière tes promesses,

    Le parfum d'une fleur serait-il irréel ?

    J'attache en un bouquet les mots que tu confesses,

    Mais leur éclat naissant demeure impersonnel !

     

    S'il suffisait hélas d'écouter tes paroles,

    Pour croire que la vie est un fruit doucereux

    Dont la teinte de rose explose en auréoles,

    Et vient dissimuler les empreintes de bleus.

     

    Si caché dans le flou d’impertinente fable,

    J'avais vu le désert qui recouvrait ton cœur,

    En entendant l'écho de ce vent qui m'accable,

    Au fond de l’oasis, toi seul reste vainqueur.

     

    Souvent tu me parlais d'un Paradis sur terre,

    Trop souvent tu contais ce bonheur qui sourit,

    Faut-il croire au mensonge espérant faire taire

    Ce besoin d'être mieux qui dévore l'esprit ?

     

    Il m'a fallu du temps pour sortir de l'impasse

    Et comprendre que rien ne pouvait m'arriver ;

    La plus belle promesse étant l'état de grâce,

    Que nul ne doit tenir tant elle fait rêver.

     

    IMPARFAITLIBRE

    25 décembre 2017

     

    Copyright HT0R27


    12 commentaires
  •  

    http://psyche-d-ames.eklablog.com 

     CHALLENGE n° 329 

    HOMMAGE à Jean D'ORMESSON à travers l'une de ses pensées philosophiques

     

    Il y a des jours, des mois, des années interminables

    où il ne se passe presque rien.

    Il y a des minutes et des secondes

    qui contiennent tout un monde.”

     Jean d'ORMESSON

     

     

    L'aurore est à la nuit le signe d'un toujours

    Où le rouge et le noir se suivent, se complètent,

    Sans jamais inverser cet ordre que reflètent

    Les soirs devenus jours sous un linceul velours,

     

    Et demain se confond aux chemins de l'attente,

    Interminable espoir sorti de sa torpeur

    Pour guider les hier vers l'amère saveur

    De naître sans connaître une vie exaltante.

     

    Debout sur les lambeaux d'un passé, d'un futur,

    Je scrute un tourbillon de lignes parallèles,

    Invisible miroir abritant sous ses ailes

    Les reflets de l'ailleurs loin du délire impur.

     

    Alors pourquoi vouloir bousculer cette osmose

    Sur le perron d'un tout où rien ne nous surprend !

    Je me retourne en vain cherchant ce différend

    Qui pourrait m’inciter à croire en autre chose ;

     

    Quand enfin résigner j'abandonne ma peur,

    L'incroyable mirage explose sur le monde

    Et mon émoi comprend, le temps d'une seconde,

    Que face à l'horizon existe le bonheur.

     

     IMPARFAITLIBRE

    22 décembre 2017

     

    Copyright HT0R27


    22 commentaires
  •  Poème écrit dans le cadre du challenge n° 328 les mots de Morganne

    http://psyche-d-ames.eklablog.com/

     

     -75 L'INOUBLIABLE

    (photo perso prise ce matin 01/12/2017)

     

     

    • Dans les draps de cette aube où ton amour balance,
    • Tu vis à contre-temps les fantasmes nerveux
    • Du désir interdit caressant les cheveux
    • D'éternels souvenirs que ta mémoire offense.
    •  
    • Mais que sont devenus ces matins sans sommeil
    • Et leur doux crépuscule annonçant le vertige ?
    • Caché sous la paupière un murmure voltige
    • Et finit par s'unir au ciel rouge vermeil.
    •  
    • Puis les jours et les nuits écrasent la lumière !
    • Ils inventent ce noir cachant ton avenir ;
    • Les mois et les saisons viennent te retenir
    • Sur un calendrier d'attente meurtrière.
    •  
    • Tu frôles de tes bras l'absence d'un frisson,
    • Tu touches de tes mains les courbes de ce vide
    • Qui parfois te fait peur mais qui souvent te guide
    • Au-delà d'un bien-être, au-delà d'un soupçon.
    •  
    • Alors en étouffant les feux d'un esclavage,
    • Tu vois tous les démons et les anges maudits
    • Déchirer ton histoire, Enfer ou Paradis,
    • Et brûler par leurs yeux ton dernier coin de page.
    •  
    •  
    • IMPARFAITLIBRE
    • (28/11/2017)
    • Copyright HT0R27
    •  
    • Bonjour mes amies et amis,
    • je manque encore de temps pour revenir complètement alors ne m'en veuillez pas si je ne réponds pas à vos commentaires.
    • Je n'oublie personne et je vous fais à tous plein de gros bisous

    13 commentaires
  • - Vision d'Ailleurs

     (photo perso)

     

    • Perdu dans l'univers du monde fugitif
    • Où les couleurs du soir passent du pourpre au rouge,
    • Je perçois les échos d'un demain créatif
    • Murmuré doucement par une ombre qui bouge.
    •  
    • Tandis qu'elle serpente au milieu des lueurs
    • Que laisse derrière elle une nuit écarlate,
    • Sensible et délicate aux charmes envoûteurs,
    • Elle invente le noir où la lumière éclate.
    •  
    • Soudain je la regarde et du bout de la main,
    • Je retiens ses cheveux au centre de la toile ;
    • Mais les contours fuyants d'un vaporeux carmin
    • S'empressent de grimper sur le dos d'une étoile.
    •  
    • Alors elle revient sous l'obscur chuchoté
    • De la voûte du ciel où la mer se projette ;
    • Ultime rendez-vous faisant de la beauté
    • L'éphémère reflet d'une belle comète.
    •  
    • IMPARFAITLIBRE
    •  (09 janvier 2017) 
    •  
    • Copyright HT0R27
    •  CHALLENGE n° 309 sur Psyche-d-ames
    • « VENU de L'ESPACE »
    • Vous pouvez poétiser sur tout, vous avez un grand Univers
    • Pour écrire

    62 commentaires
  • (photo perso) 

     

    les larmes de mai

    lavent le toit du printemps

    les oiseaux s'ébrouent !

     

    -Mes Quatre Saisons en Haïkus

    (photo perso) 

     

    Des éclats brillants

    virevoltent dans le noir

    feux follets d'été ?

     

    -Mes Quatre Saisons en Haïkus

     (Photo mon oncle René)

     

    Des perles d'automne

    descendent sur la vallée,

    écoute le brame.

     

    -Mes Quatre Saisons en Haïkus

     (photo perso)

     

    Les oies dans le ciel

    entament un long voyage,

    et croisent l'hiver.

     

    -Mes Quatre Saisons en Haïkus

    (calendrier 2016 microsoft)

     

    Le calendrier

    a effeuillé ses couleurs,

    l'année se termine...

     

    Merci à tous,

    BON NOEL 2016

    BONNE ANNEE 2017.

    Gros bisous et à très bientôt

     

    Copyright HT0R27


    62 commentaires
  • Redevenir Poussière

     (Photo perso St-Martin-De-La-Place 49 bord de Loire)

     

     Ce poème a été écrit il y a un an et je le dédie à Raymonde ma belle-maman qui vient de nous quitter ce matin.

    Parfois la maladie perd, parfois elle gagne.

     

     

    • Puisque chaque nuage est un étang de larmes,
    • Et que le crépuscule est un matin qui meurt ;
    • Puisque chaque jardin a son coin de chaleur
    • Où la graine fleurie abandonne ses charmes ;
    •  
    • Puisque chaque bouffée est cet air qu'on respire
    • Et que le vent d'hier nous pousse vers demain ;
    • Puisque le feu qui brûle éclaire le chemin
    • Où s'égare le cœur perdu dans un empire ;
    •  
    • Puisque le sang qui coule a la même nuance
    • Et que la sève monte à l'arbre des forêts ;
    • Puisque seuls les humains trouvent des intérêts
    • Où la guerre ravage et tue en permanence ;
    •  
    • Alors que nous importe une mer, une terre,
    • Que nous importe un souffle, un éclat de silex,
    • Si notre esprit voyage en dehors du cortex
    • Et laisse notre corps redevenir poussière.
    •  
    • Bises Raymonde, notre coeur pensera toujours à vous
    • Copyright HT0R27

    47 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce qu'il ne fallait pas manquer!!!!

     

     

     

     

     

     

    Et en s'approchant encore plus près!!!!

     

     

     

     

     

     

     

     (toutes les photos sont des photos perso)

     

    Bonnes vacances à tous et je vous retrouve à la rentrée de septembre

    Gros bisous mes amis (es), profitez de la vie et de chaque bonheur qu'elle nous offre.

     


    71 commentaires
  • - Le Tout et le Rien

    (photo perso)


     Vois-tu comme le tout et le rien se complètent

    Alors qu'ils font toujours des rêves opposés !

    Mais qui peut ignorer les sens qui se reflètent

    Derrière nos refus de choix ecchymosés ?

     

    Le tout perd sa rondeur quand il ne veut rien dire

    Et reste un souvenir à l'aube du matin !

    Le rien masque le tout quand il vient interdire

    Les plaisirs spontanés d'un moment opportun !

     

    Tels des galériens enchaînés l'un à l'autre,

    Dans nos esprits, parfois, le rien traîne le tout ;

    Enfant on nous apprend comme une patenôtre

    Le chant perpétuel de ce couple un peu fou.

     

    Ainsi en ce bas monde où le doute s'installe

    Doit-on penser que tout est l'inverse de rien ?

    Peut-être existe t-il une raison vitale

    Pour qu'ils soient les excès d'un épicurien !

     

     Challenge Psyché d’Âmes n° 296

    Les 10 mots dans un nuage 

    Copyright HT0R27


    69 commentaires
  • - Tableau de Mots

    (Photo perso) 

    Pour la première fois, je peins mon existence,

    Sans point et sans virgule elle fuit mon esprit,

    Pour dessiner enfin la rime qu'on écrit

    Quand on veut redonner un sens à l'importance.

     

    Sur l'envers de ma peau je fais danser ma plume,

    Tout en serrant les doigts sur un corps transparent

    Dans lequel on regarde onduler le courant

    D'une encre vaporeuse où l'après se consume.

     

    Sur mes fragments de vie, une goutte s'étale

    Et dilue instamment le pigment des couleurs !

    Le rose vire au bleu sous les flots enjôleurs

    Des chagrins reliés en pensée idéale.

     

    Et puis, sans le vouloir en bravant l'anathème,

    L'histoire continue attirant mes émois,

    Qui se perdent encor pour la dernière fois,

    Dans ce tableau de mots d'où surgit ce poème.

     

     

    Challenge PSYCHE-D-AMES  N°295

    THEME : La première fois et/ou la dernière fois 

    Copyright HT0R27


    55 commentaires
  • Quand Chante La Nature

    (pour vous redonner le sourire le temps d'un battement d'ailes)

     

     

    A la belle saison, quand chante la nature,

    Ils sont tous attendus, parfois même espérés,

    Seulement viendront-ils envahir les fourrés,

    Pour vivre simplement leur nouvelle aventure ?

     

    Mais il est déjà là, vêtu tel Arlequin,

    Le beau chardonneret en habit brun et jaune !

    Il est la mosaïque au milieu de la faune

    Qui cache son regard sous un masque rouquin.

     

    Soudain un gazouillis se perd dans le feuillage,

    Un écho l'accompagne à travers les buissons ;

    Alors sur le chemin se posent des pinsons

    En claironnant au vent une ode qui voyage.

     

    Un jeune rouge gorge au torse cramoisi

    Sautille sur un tronc et de là-bas surveille

    Si dans le jardinet, entouré d'une treille,

    Un vieux hante déjà ce coin qu'il a choisi.

     

    Et puis timidement arrivent les mésanges

    En costumes teintés de noir, de blanc, de bleu,

    Elles font la douceur qui manquait en ce lieu

    Pour que valse le ciel sous le tempo des anges.

     

     

    Copyright HT0R27


    144 commentaires
  • BLOG EN PAUSE

     

    Merci à tous et à bientôt


    81 commentaires
  • Abeilles

    Petit souci d'invasion d'abeilles depuis deux jours dans le jardin et aujourd'hui elles étaient dans la maison dans le conduit de cheminée et sortaient partout dans la salle à manger.

    Nous les avons enfumées mais il faut attendre demain pour voir si elles sont toutes parties.

    Du coup je ne me risque pas trop sur mon ordi et je préfère être dehors tant qu'elles seront dedans !!!!

     

    Si je peux je passerai vous faire un coucou demain sinon, je vous souhaite à toutes et à tous un bon week-end de l'ascension

    Bisous à vous 

      

    Elles viennent des ruches de notre voisin !!!

    L'an dernier dans le pommier de notre jardin !!!

    Elles sont parties et c'est tant mieux !

    Bon jeudi à vous tous et merci pour vos messages de soutien.

     Gros bisous du coeur

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    Il y a 3 semaines environ au portillon du jardin, impressionnant non??????

     

    La semaine dernière, mon voisin qui tond sa pelouse!!!!!! elles ne sont pas agressives ses abeilles, mais non, c'est juste une idée!

     

    (photos perso)


    44 commentaires
  • - Le Chat

    Photo personnelle

     

     

    Assis sur le fauteuil fixement il regarde,

    L'ombre sur le rideau qui danse et disparaît,

    Au rythme nonchalant d'un souvenir abstrait

    Courant dans tous les sens sur la chaude rambarde.

     

    Et puis, dans son délire alors il imagine,

    Ce frisson sous les poils qui sillonne sa peau,

    Mais qu'a t-il aperçu, là-bas, sous le préau,

    Qui fait battre son cœur au fond de sa poitrine ?

     

    Brusquement il sursaute, affolé, se relève,

    La branche du sapin tape sur le carreau,

    Craintif il n'ose pas monter sur le bureau

    Pour affronter le bruit qui déchire son rêve.

     

    Va-t-il rester ici sous un rayon de lune

    Et regarder la nuit éclairer les décors,

    Les yeux écarquillés sur l'effroi du dehors ?

    Doit-il demeurer là pour comble d'infortune ?

     

    Bondissant sur le lit malgré sa défiance,

    Il cherche l'oreiller et se couche soudain,

    La patte de velours pour retenir ma main,

    Heureux, il se rendort en toute confiance.

     

     

    (Pour Chrisy)

     

     

    Thème du challenge n° 289 « la confiance ».

    Copyright HT0R27


    54 commentaires
  • -Éternelle Lumière

     (Photo personnelle prise sur les bords de Loire à Tours)

     

    Parfois, sur cette terre, il est une étincelle

    Qui brille sur la mare en éclat lumineux,

    Dessinant un pétale, entre les épineux,

    D'un lointain firmament qu'une lueur constelle.

     

    Puis comme les tisons d'un feu qui se révèle

    Et réchauffe la braise aux rayons matineux,

    Un soleil égaré dans un ciel moutonneux,

    Il est une brûlure à la vie éternelle.

     

    Mais de cette clarté qui rougit tour à tour,

    Il ne reste pourtant que la chaleur d'un jour,

    Pour entourer les nuits d'un halo qui rassure.

     

    Alors quand la lumière étale son pouvoir,

    Sur les couleurs du temps à travers sa fissure,

    Apparaît l'immortel prêt à nous émouvoir.

     

    Challenge Psyché d-âmes n° 288

     Cette semaine, Morganne nous propose une citation d'Edith Wharton:

     

    "On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète"

     

     

    Copyright HT0R27


    69 commentaires
  • La Quête Du Geste Parfait

     

    (photo perso)

     

    Il est un tremblement dans un mot, un silence,

    Un émoi qui se tait, une larme qui meurt ;

    Il est un abandon qui doucement avance

    Touchant l'émotion dans un élan sans heurt.

     

    Il est ce petit tout qu'on sème dans un cœur

    Ou bien l'immense rien provocant l'allégresse !

    Quand il est naturel et surtout pas moqueur

    Il reste un souvenir, un signe qu'on adresse.

     

    Mais comment réussir la quête intérieure

    Afin d'être certain le jour où les hasards

    Placeront sous nos yeux l’exigence qu'effleure

    Ce don de l'absolu, cet instinct plein d'égards.

     

    Peut-être mieux vaut-il comprendre la valeur

    Du moment hésitant qui fera de ce doute,

    La force d'un exploit teinté par la couleur

    D'un sentiment craintif qui parfois nous déroute.

     

    Je me demande hélas si ce n'est pas un leurre,

    Que d'attendre une main tendue aveuglément

    Pour voir de la beauté dans un frisson qui pleure,

    Car le geste parfait, existe t-il vraiment ? 

     

     

    Copyright HT0R27


    70 commentaires
  •  

    Bonjour à tous,

    La semaine dernière, j'ai pris quelques jours de pause pour préparer mon premier recueil de poésie.

    Celui-ci vient de paraître, il est disponible sur le site

    the bookedition.com

     

    Pour vous le procurer il suffit de cliquer ici :

     

    http://www.thebookedition.com/fr/un-monde-en-poesie-p-340515.html

     

     

    Grand merci à mes amis MONY http://www.actu-monyclaire.com/

    pour son aide précieuse

    A PATRICK http://generalpatoune.eklablog.com/

    pour les renseignements.

    Merci à l'équipe A11-RADIO http://a11radio-dreams-90.eklablog.fr/

    pour leur belle amitié, 



    Merci à tous pour votre présence, votre soutien et vos encouragements sans lesquels ce recueil n'aurait jamais vu le jour.

    Gros bisous à tous 

     


    58 commentaires
  • Photo perso, bord de Loire à ST Martin de la Place (49)

     

    Il est une saison offrant à la nature

    Un trésor de bienfaits comme un catalyseur,

    Ramenant dans sa roue un soleil qui rassure

    Et chasse les frimas d'un vent exorciseur.

     

    Puis frénétiquement l'empreinte timorée,

    D'un cycle qui s'adonne au naufrage du froid,

    Déchire ses poumons sur l'aube colorée

    Afin que l'oxygène apaise son effroi.

     

    Et c'est dans ce décor que la feuille dévoile,

    Au souffle évaporé d'un air impertinent,

    Sa patine brillante où l'éclat d'une étoile

    Dessine les bourgeons d'un monde frissonnant.

     

    Mais la marge des mois fera t-elle fortune

    En gardant en secret ce que le printemps vaut ?

    Dans ses jours et ses nuits que le temps importune

    Chantera t-elle alors l'hymne du renouveau.

     

     

    Challenge proposé par LLA sur Psyché d-âmes

    Mots imposés

     

    Feuille - Évaporer - Naufrage - Catalyser - Déchirer,

    Oxygène - Fortune - Marge - Patine – Empreinte

     

     

    Copyright HT0R27


    48 commentaires
  • BLOG EN PAUSE

    REPRISE VENDREDI 15 AVRIL

    (Si je le peux, je passe chez vous)

     

    (photo perso mon RIKO)


    25 commentaires
  • 65) Ombre Qui Es-Tu?

    (photo perso)

     

     

    Derrière le miroir il est une existence,

    Que déforment, hélas, des sentiments trompeurs,

    Afin que jamais plus on découvre les peurs

    De ne pas ressembler à celle que l'on pense.

     

    Pourtant c'est dans le flou que l'ombre se prolonge,

    Puis elle déambule avec gloire et beauté,

    Avant de revêtir toute la loyauté

    Qu'elle aimerait tant voir succéder au mensonge.

     

    Et c'est d'un coup de poing qu'elle brise la glace,

    Mettant son cœur à nu pour la première fois ;

    Elle décide enfin de se donner le choix,

    De vivre pleinement cette autre qui s'efface.

     

    Il faut parfois du temps pour prendre conscience,

    Que la plus belle image, avant qu'il soit trop tard,

    Est celle du reflet que dégage un regard

    Qui se pose sur elle en toute confiance.

     

    Alors en choisissant entre être ou bien paraître,

    On laisse de côté les réputations ;

    Avec elles s'en vont toutes les passions,

    Pour que l'essentiel enfin puisse renaître.

     

    IMPARFAITLIBRE 

     

    Sur une idée de Nini, dans le challenge n°285 sur Psyche-d-ames

    voici une citation de Charlie Chaplin:

     

    Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es,

    alors que ta réputation est ce que les autres pensent de toi. Et ce que les autres pensent de toi, est leur problème." 

     

     

    Copyright HT0R27


    58 commentaires
  • Trompette Quand Tu Sonneras(POEME sans "i")

     

    (photo tonton René 

    https://www.flickr.com/photos/152672103@N05/35341153744/)

     

    Ce poème était sur l'idée d'écrire un automne sans la lettre « i »

     

    Quand septembre revêt sa robe composée

    D'une pâle lueur, d'un azur écumeux,

    L'automne sanglotant, sous son manteau brumeux,

    Dépose sur le sol des larmes de rosée.

     

     

    Ses gouttelettes d'or en arrosant l'absence,
    Que sèche la clarté d’un astre coloré,
    Font monter les parfums d'un germe évaporé

    Entêtant le profane en quête d'abondance.

     

     

    Sur le bord d’une butte un dôme se révèle,

    Son côté fabuleux, son aspect enchanteur,

    Enterre un chapeau blanc surprenant l'amateur

    Ému par les contours d'une forme nouvelle.

     

     

    Alors que sa texture au nez reste agréable,

    Faussement comparable à des bouquets fardés,

    Elle embrase le corps de troubles retardés

    Comme un roman d'horreur dont l'auteur est coupable.

     

     

    Et que sonne le glas de la belle russule,

    Ou que monte le chant des trompettes des morts ;

    En tout temps ces appels ont bercé sans remords

    La balade en forêt de l'aube au crépuscule. 

     

    Imparfaitlibre 

     

    Copyright HT0R27


    70 commentaires
  • Comme un Oiseau  (Rondeau)

    (photo perso)

     

    Comme un oiseau, dans un arbre fleuri,

    Je virevolte en cherchant un abri,

    Pour accueillir mon retour à l'enfance,

    Loin des chemins perdus de mon errance,

    Et découvrir un bien être attendri.

     

    Je m'abandonne en ce jour aguerri,

    Dans cet endroit sans un mot, sans un cri,

    Puis je m'évade ivre d'indépendance,

    Comme un oiseau !

     

    Mais le frisson d'un soir endolori,

    Qui se mélange à l'obscur amoindri

    Par les lueurs d'une lune qui danse,

    Eveille en moi ce parfum de l'absence

    D'où reviendra mon printemps favori,

    Comme un oiseau !

     

     

    Copyright HT0R27


    70 commentaires
  • S'Il Suffisait

     (photo perso)

     

    S’il suffisait parfois d’éteindre les lumières

    De fermer la fenêtre et baisser les rideaux,

    S’il suffisait alors de serrer les paupières

    Pour oublier un temps la souffrance des maux !

     

    A quoi nous serviraient la défaite et la peine,

    Et tous les sentiments qui nous font avancer ?

    On s’attache tout seul les erreurs que l’on traîne

    Par crainte de devoir un jour recommencer.

     

    Mais personne ne peut soulager la faiblesse,

    Elle est une prison nous plongeant dans le noir.

    Il nous faut démolir la cloison qui se dresse

    Devant l'aube nouvelle où brille notre espoir.

     

    Alors notre raison tout au fond nous invite

    A vivre à l'extérieur qui nous sommes dedans,

    En devenant l'écho d'une voix interdite,

    Qui chante l'abandon de nos troubles ardents.

     

    Et même si demain nous plonge dans le doute,

    Il reste ce sourire illuminant un cœur,

    Sans exiger de nous de poursuivre une route

    Dont un autre serait le farouche vainqueur. 

     

    (Challenge proposé par Morganne sur Psyché d'âmes dont le thème est basé sur une citation de Saint Augustin :

    "Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme") 

     

    Copyright HT0R27


    62 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique